Blackiar alternatif

l'enfant est encore dans le ventre de sa mère !! et elle a peur que ses pouvoirs de déesse ne soient trop puissant pour le fœtus !!

hs : l'enfant date de la nuit de noces, il va pas naître au bout d'une semaine xD

La jeune femme acquiesça, pas tellement rassurée. Ses pouvoirs étaient omniprésents chez elle, après tout, elle était une Déesse. Mais pour son enfant, elle ferait tout ce qui serait en son pouvoir, enfin, façon de parler.

- Merci, Maître Klorinos.

Elle se rapprocha de Matthias.

Matthias eut un sourire rassurant et serra doucement sa main.

- On y arrivera, ensemble.

Il l'embrassa.

- Pour toi et pour lui.

Emylia sourit.

- Merci de me soutenir.

Elle l'embrassa à son tour avec tendresse.

- Allons profiter de la fête ! fit Tamilios.

Matthias invita donc Emylia à se lever.

- Le roi a raison. Nous sommes là pour nous amuser.

Le jeune homme avança donc. Il aurait bien assez rapidement un nuage noir à l'horizon pour ne pas profiter des temps d'accalmie.

Emylia suivit donc Matthias.

- Tu ne pourrais pas brider mes pouvoirs ? murmura-t-elle. Les enfermer dans la terre ?

Elle le regarda tandis qu'ils sortaient du palais.

Le jeune homme réfléchit rapidement. Puis se concentra et fit apparaitre un coffret.

- Tu peux enfermer tes pouvoirs à l'intérieur, je le confierais à la terre ensuite.

Le tout ne prit pas beaucoup de temps.

- Ne t'inquiètes plus.

Elle soupira.

- Je suis rassurée. Mais un peu fatiguée, je dois l'avouer !

Elle sourit.

- Mais je préfère être fatiguée plutôt que de risquer la vie de notre enfant.

- C'est le fait d'être sans pouvoir, ça te fatigue de manière systématique. Je le sais pour l'avoir expérimenté durant mon temps d'apprentissage au temple.

Il lui sourit.

- Au cas où, on prendra juste plus de repos.

- Merci de m'aider.

Elle l'embrassa.

- Je t'aime.

Ils se rendirent sur le lieu de la fête. Emylia s'assit un instant, histoire de grignoter.

Matthias semblait serein, pour le moment. Il n'y avait pas d'ombres à l'horizon. Le père d'Axel, si il voulait agir attendait encore son heure. Pourtant le maitre de la terre se méfiait toujours des conséquences qu'aurait son choix de le combattre.

- Je t'aime aussi mon ange. Et j'apprécie ton pays.

Emylia eût un doux sourire.

- Mon pays est calme et tous ses habitants sont liés. C'est cela qui le rend si agréable. Mais si tous les autres pays ont leurs charmes, j'avoue que c'est ici que je me sens le mieux.

Elle ferma les yeux et but une gorgée d'eau.

- Ici, j'ai Jénadolf, j'ai mes racines. Bon, seule tâche au tableau, j'ai Selinder. Mais ce n'est rien.

- Je comprends que tu y sois attaché. Après tout, ses racines sont importantes.

Même si lui considéraient les siennes en Almenien et non en Edras. Le pays des hommes était juste un mauvais souvenir qu'il tentait de laisser seul dans un coin de son esprit, et dont il pourrait clore le chapitre une fois une certaine chose faite.

- Je me demandais, pour installer notre famille une fois notre voyage fini, le temple ne serait pas l'endroit le plus calme, et je n'ai pas de lien particulier avec l'Edras. On pourrait s'établir ici. Qu'en penses-tu ?

La jeune Emylia se tourna vers Matthias.

- J'en serais ravie et honorée !! Revenir vivre ici était un rêve que je nourrissais depuis bien longtemps.

Elle prit la main de son époux.

- Merci. Je t'aime tant !

- Si cela te fait plaisir, alors j'en suis heureux.

Il eut un sourire.

- Je suis certain de me plaire ici. Surtout que les elfes ne jugent pas les hommes alors que l'inverse n'est pas vrai. On habitera ici, et je trouverais un travail, peut-être comme sculpteur sur terre.

Matthias voulait s'éloigner de l'univers des armes. Autant que possible, même si il continuerait de s'entrainer.

La jeune Déesse sourit.

- Je suis heureuse que tu veuilles éloigner de toi la guerre et les armes. Je me sens rassurée.

Elle regarda Matthias.

- Je trouverais moi aussi un travail, sûrement au Palais avec Jénadolf.

Matthias eut un léger sourire.

- Ce n'est pas une vie de se battre en permanence. Et mes pouvoirs peuvent servir à bien d'autres choses. Des choses non destructrices.

Il serra la main de sa femme.

- Je ne veux qu'une vie comme les autres, autant que possible.

La jeune femme caressa la main de son homme.

- Tu n'as pas l'âme d'un soldat, bien que tu aurais pu le penser par le passé. Je sais que tu es capable de grandes choses.

Emylia eût un sourire.

- Tu mérites d'avoir la vie que tu veux. Je t'aiderais autant que possible. Parce que je t'aime.

- Et je réussirais, grâce à ton amour.

Matthias l'embrassa passionnément.

- Ensemble, on créera un beau futur pour nos enfants. J'en suis certain.

Emylia eût un grand sourire.

- Je suis heureuse que tu acceptes d'en avoir plusieurs. Parce que je ne me contenterai pas d'un seul !!

Elle rit.

Matthias secoua la tête. Amusé. il eut un sourire. Oui, il préférait avoir plusieurs enfants, parce que certes être enfant unique avait des avantages, mais aussi des inconvénients. Dont celui majeur de la solitude. Or lui qui avait connu ça ne voulait pas que cela arrive pour sa descendance.

- Moi non plus. Un enfant seul s'ennuierait, c'est mieux de mettre de la vie dans une maison.

Il l'embrassa doucement.

- Alors plusieurs c'est mieux qu'un seul.

La jeune fille sourit.

- Comme toujours, tu as raison.

Elle rit.

- Mais nous avons le temps devant nous.

- Oui, heureusement.

Il n'y avait pus pour le moment de menaces au dessus d'eux et c'était agréable à savoir. Pouvoir être tranquille, ne pas se méfier de tous et de tout. Vivre simplement.

- Et je n'ai pas toujours raison. Je ne fais que dire ce qui est pour moi une vérité vérifiée, que j'ai connu par l'expérience.

Ce qui lui rappela que lui avait prévu d'aller voir ses parents.

Emylia sourit.

- Oui, je m'en doute.

Elle prit la main de son époux.

- Je serais avec toi, jusqu'au bout. Je te le promets.

Matthias eut un sourire.

- Je le sais déjà. Et je t'en remercie.

Parce que c'était cela qui lui permettait d'avancer.

- Qu'y a t-il de prévu demain pour la suite des festivités ?